Séville (5)
C’est dimanche, un peu de repos ce matin, nos touristes arrivent pour déjeuner avec nous au ccar. Après une petite sieste de récupération pour les hommes, pendant ce temps, Sandrine me donne quelques cours privés pour une meilleure utilisation de l’ordi.
Nous regagnons Séville en voiture, et nous allons assister à une corrida, ce n’est pas de gaîté de cœur, mais je saurai au moins de quoi on parle maintenant. Nous sommes dans les arènes côté ombre, et ici ce n’est pas peu dire, même si cela commence à 19 h, le soleil est encore bien chaud. Et pour pouvoir regarder c’est préférable au soleil dans les yeux et la chaleur accablante. Tout d’abord, la présentation des toréadors, des picadors (ceux à cheval), des banderillos (ceux qui piquent les banderilles) et l’attelage de chevaux qui emmène le taureau quand il est tué. C’est un spectacle qui se passe entre le taureau, le toréador et le public. Le public est respectueux du taureau et du toréador, mais bon après on aime ou on n’aime pas. Personnellement, ce n’est pas particulièrement mon truc, je n’irai pas pour mon plaisir. La plupart du temps je détournais le regard et poussais de petits cris de tristesse. J’ai vu … je n'ai pas aimé.
Après ces émotions, nous flânons dans les ruelles afin de trouver un petit restau pour dîner, après quelques kilomètres, on arrive à deux pas de l’arène, sur les bords du Guadalquivir. Un restau sur les rives du fleuve, les lumières de la nuit sur la ville en font un endroit privilégié pour déguster du jambon Ibérico, savoureux, des anchois frits, du filet mignon de porc au whisky, le tout avec de la bière ou du coca.
Nous sommes de retour au ccar, il est 23 heures.
la sieste sévillanne
les statues vivantes
la présentation de la corrida
le picador
le banderillos
choix des mets
sandrine à l'oeuvre
les illuminations sur le Guadalquivir
le pont Eiffel
Une journée encore pleine d’émotions.