22è jour HOFN

22 juillet 2010

22è jour HOFN

Jeudi 22 juillet

Nous commençons à remonter la côte SE. Nous quittons le glacier, nous apercevons encore quelques langues glaciaires au loin. Nous abordons des petits fjords, genre lagon fermé par une bande de sable noir fermant la baie de l’Océan Atlantique. Nous pouvons voir également plus d’oiseaux des marais sur les côtes, et une multitude de cygnes dans les environs de HOFN. Nous faisons les courses pour notre dernière semaine en Islande car ici les supermarchés sont rares du fait de l’éloignement des villes. Il fut un temps la route circulaire n’existait pas et pour rejoindre le Nord de l’Ile il fallait traverser par des chemins connus des anciens (le facteur entre autre) et la route était longue et souvent impraticable avec des véhicules. La route circulaire n°1 a énormément changé la physionomie économique de l’ile et développé des petits hameaux qui sont devenus des villages du fait que l’isolement était réduit. Mais ici vous pouvez parcourir des kilomètres sans voir une seule habitation, aussi bien qu’aucune âme qui vive.

Nous suivons la côte sur une corniche découpée avec des rochers qui se sont détachés de la côte, on se croirait un peu en Bretagne !! Des colonies d’eiders par milliers ont investis les bords de la côte.

Nous faisons étape à Djupivogur, petit port de 300 habitants. Un artiste a réalisé en 2009 toute une série d’œufs en roche poncés et représentant des œufs différents. Ils sont tous alignés dans la baie de Merry… on croirait que Dali est passé par là !

Une petite balade en longeant les prairies nous conduit au petit phare orangé datant de 1922. En traversant nous importunons la faune locale, courlis et pie huitrier qui nous font comprendre avec leurs cris et démonstration de vols rapprochés que nous sommes sur leur territoire. Sur les bords on aperçoit encore une colonie d’eiders qui dès que l’on s’approche un peu partent un peu au large.

Au bout du quai, un nouveau parking tout neuf nous tend les bras et nous y passons la nuit tranquille.

voilà où nous avons passé la nuit

ce matin le ciel est bleu et nous avons une visibilité superbe

nous apercevons l'épaisseur du glacier

les moutons nos voisins immédiats sont venus se rafraichir !

intrigué par notre présence, il nous interprète son chant matinal

eux aussi sont passés tout près du ccar pour jouer les curieux !

les chevaux sont rois ici