Tata à Abaymou (piscine thermale)
Vendredi 2 décembre
Tata – Abaymou (288 km)
Nous quittons Tata sous un soleil magnifique et des températures à la hausse 11° vers 9heures.
porte de Tata
Nous empruntons une route assez désertique, une seule voie, en mode croisement, il est conseillé de laisser le passage aux voitures que l’on croise. Les seules êtres que nous rencontrons sont les chèvres et leur gardien, le chamelier et ses chameaux, et quelques ânons en balade.
Nous apercevons au loin des tentes de nomades, et à perte de vue quelques arbustes, cactus, des immensités de cailloux et à l’horizon des Jbels (montagnes), et bancs de sable.
Là où passe l’oued, nous pouvons voir des palmiers et des habitations, un village, l’école et le souk.
Nous rencontrons un seul ccar, que nous avions vu dans un camping près de Meknes.
Nous faisons la pause déjeuner en plein milieu de nulle part encore, et nous sortons table, chaise et parasol pour ce moment insolite. Il fait bon pas trop chaud (24°), juste ce qu’il faut pour pique niquer.
Le silence est palpable, et les voitures qui passent on les entend arriver loin à la ronde. Nous immortalisons ce moment par une photo.
une muraille de rochers
je ne connais pas la traduction mais il a fallu
du temps pour aller déposer ces cailloux sur le flanc de la montagne
c'est vrai qu'ici le temps c'est rien... ils ont tout leur temps !
ces paysages sur des kilomètres
Nous rencontrons de nouveau un chamelier et ses chameaux, enfin surtout ses chameaux parce qu’à première vue nous n’avions pas vu le chamelier qui était assis dans le flanc de la montagne avec ses jumelles.
traversée d'un village
Dans les oasis, on peut apercevoir même des serres. Nous nous arrêtons à Targannt pour faire le plein de gazole, car dans ces trajets, les pompes à essence se font rares. Mieux vaut prévoir, de plus les téléphones ne passent pas partout non plus. Ce serait un peu « ballot » de rester au milieu de nulle part tout seul…
jour du souk
le ccar que nous avions rencontré à Meknes
cactus ou "coussin de belle mère" !
les ânons sur le bord de la route en cherchant maigre pitance
notre pause déjeuner
sorte de petit écureuil, qui nous narguait,
photo un peu floue mais prise assez loin
à travers le pare brise
femmes aux robes colorées
Nous arrivons vers Abaymou, reconnu pour ses eaux thermales bienfaitrices pour la peau et les rhumatismes.
Les bains sont à 32°, nous y allons séparément, car il y a bains pour les femmes et bains pour les hommes. Le soir après 18 h nous pouvons bénéficier de bains communs pour les européens.
Après une heure de trempette dans une eau chaude, parlé avec quelques jeunes filles et mamans présentes, le temps a passé vite. La tenue n’est pas protocolaire, vous êtes entre femmes, vous pouvez être en slip, avec ou sans soutien gorge ou maillot de bain.
L’eau est bien chaude, la couleur, nous ne nous étendons pas sur le sujet, de même sur l’environnement, nous sommes au Maroc nous ne l’oublions pas, le mot thermes ne veut pas dire « thalasso » !
Nous prenons les massages à l’huile d’argan, ça ne peut être qu’un plus, sauf que je suis un peu surprise quand on m’annonce que le massage est fait par un homme, ne soyons pas trop prude, j’y suis allée et ma foi c’était bien agréable, même si je suis huilée de partout…
Jluc y est allé ensuite et a subi le même traitement. Nous en profitons pour dîner d’un tagine d’agneau avec une salade marocaine en entrée. Nous avons bien aimé, même si l’agneau avait grandi un peu vite… Nous sommes sur le parking de l’hotel face au thermes des femmes. Encore une étape agréable.
deux batiments bien distincts pour hommes et femmes
vue de l'entrée du complexe touristique
énormes bougainvilliers de toutes les couleurs
et hibiscus
clin d'oeil en souvenir de la Nouvelle Calédonie où ces fleurs sont reines
bivouac de ce soir
tagine d'agneau